Institut de formation à la relation d'aide I.F.R.E.A.

Parcours certifiant en PNL et psychothérapie

 

ALLIOTHERAPIE

 

« Pour une psychologie humaniste et globale de la personne »

Christine Robert

 

 

Le concept d’alliothérapie a été mis au point par Christine Robert, une psychothérapeute française qui a formé de nombreux professionnels. Ce site vise à présenter, synthétiquement, cette approche de la psychothérapie.

 

 

 

ALLIANCE THERAPEUTIQUE

 

« Allio » vient de « alliance », en référence à l’alliance thérapeutique entre le patient et son thérapeute. C’est d’abord une qualité de présence, d’engagement, de bienveillance, d’authenticité. Le patient perçoit cette détermination du thérapeute à être à ses cotés, sans jugement, avec la compétence que lui donne son métier, mais sans emprise, et, osons le dire, dans l’humilité.

Tout le contraire de la soumission à un sachant, à un gourou…

Tous les professionnels le savent, l’alliance thérapeutique joue un rôle clé dans l’efficacité d’une thérapie.

 

« Allio » évoque aussi le lien entre le passé et le présent, entre l’histoire du patient et les symptômes qui l’amènent à engager une psychothérapie.

 

 

 

UNE POSTURE DE THERAPEUTE

 

En alliothérapie, la posture du thérapeute n’est pas figée, elle est mobile selon les besoins.

Elle peut être très empathique, neutre ou plus ferme .Toujours très pédagogue. Elle devient, si nécessaire assertive, voire en opposition, mais toujours dans l’intégrité et le respect. Le fil conducteur étant l’avancement du traitement et l’intérêt du patient, toujours dans le respect absolu de sa liberté.

Tout cela suppose chez l’alliothérapeute une bonne gestion de ses propres émotions et sentiments, ce qui implique d’avoir suffisamment travaillé sur soi et de pouvoir relire régulièrement son vécu professionnel en supervision.

Le praticien se doit donc d’avoir développé et d’entretenir, non seulement ses compétences techniques, mais aussi ses compétences émotionnelles.

 

« Si, au lit des malades, vous ne portez pas de l’amour, vos remèdes ne serviront pas à grand-chose. »

                                                      Saint Padre PIO, prêtre italien ( 1887-1968 )

 

LA METHODE

 

Chercher en détail

On commence toujours par consacrer environ 3 heures à un recueil d’informations sous forme d’un questionnement méthodique balayant les différents champs du présent et du passé du patient.

Cette anamnèse, dans un climat de non jugement, apporte souvent d’emblée un mieux être et des changements concrets positifs chez le patient.

 

Comprendre et faire des liens

Le thérapeute explique, après l’écoute de la demande et le recueil d’infos, quelle analyse il fait de la situation et des difficultés du patient, les liens qu’on peut faire entre les évènements vécus et les souffrances et blocages d’aujourd’hui. Autrement dit, le patient est informé du diagnostic.

 

Un plan de travail et des objectifs

Le thérapeute indique les objectifs et les techniques qu’il se propose de mettre en œuvre, de sorte que le patient est respecté et responsabilisé.

 

Un patient acteur de sa thérapie

En demandant au patient de faire des tâches ou de poser des actes entre les séances, l’alliothérapeute stimule les processus de changements et permet au patient d’agir en adulte responsable de sa thérapie. De quelles tâches s’agit- il ? Cela peut être lire tel article, tel livre, voir tel film, suivre dans un cahier les évolutions de son vécu, de ses émotions et réactions, répondre à des questionnaires, réfléchir à des questions fondamentales, faire telle ou telle démarche ou nouvelle activité etc…)

 

Le patient monte en compétence

L’alliothérapeute, par l’abondance de ses explications au fil des séances, est un formateur pour le patient qui, graduellement, grandit en conscience de lui-même, de son histoire, et en capacité à mieux comprendre et gérer ses émotions et les relations autour de lui.

 

 

DES OUTILS VARIES

 

En alliothérapie, refusant les oppositions doctrinales de la psychologie, on utilise des méthodes empruntées à diverses écoles et courants de pensées :

 

Psychanalyse : notamment la visite approfondie du passé et le transfert

Rogers : l’écoute et la posture du thérapeute

PNL (programmation neuro linguistique) : utilisation de très nombreux outils et protocoles d’intervention

Hypnose ericksonienne

TCC (Thérapies cognito-comportementales)

Analyse transactionnelle

Imago thérapie de couple

 

 

Globalement, l’alliothérapie est fortement inspirée par les thérapies américaines. On n’y oppose pas les approches issues de Freud aux thérapies comportementalistes, comme c’est la tendance actuelle de la psychologie et de la psychiatrie. En alliothérapie, les thérapeutes prennent avec souplesse dans les différents courants les outils qui les intéressent pour leurs patients, dès lors que ces outils ont fait leurs preuves.

 

C’est parce que Christine Robert a pratiqué pendant plus de 15 ans avec succès cette façon de travailler qu’elle a ouvert une école de thérapies brèves, l’IFREA, où elle forme depuis l’année 2003 des psycho-praticiens en alliothérapie.

 

 

DEONTOLOGIE

 

Chez les alliothérapeutes, le travail est toujours précédé de la signature d’un contrat précisant le cadre, les obligations, les garanties.

Les thérapeutes certifiés en alliothérapie ont suivi un parcours de formation de 4 ans, assorti d’un processus d’évaluation des plus exigeants. Ils sont obligatoirement supervisés dans leur pratique professionnelle.

Si le patient est suivi par un psychiatre, les psycho-praticiens en alliothérapie prennent toujours contact avec le psychiatre pour coordonner au mieux les efforts.

Le thérapeute tient un dossier structuré sur chaque patient comportant le contrat, le recueil d’info, les liens de causalités entre l’histoire, le vécu , les symptômes ( diagnostic), le plan de traitement prévu et le suivi détaillé de chaque séance.

La confidentialité la plus absolue est garantie au patient.

 

 

 

Plus d’infos sur l’ALLIOTHERAPIE et l’IFREA 

 

appeler Christine ROBERT au 06 85 05 36 85

 

Ifreac@gmail.com